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Diédre |
Pour qu’un appareil vole, il est essentiel qu’il soit stable : donc
contrôlable, nous allons chercher quelles structures permettent cette
stabilisation. Lorsque on lâche une feuille de papier a une certaine hauteur,
on observe qu’elle oscille, se déforme sous la pression de l’air.
Il est donc évident que la structure des ailes et même de tout
l’avion doit être rigide et rigide et résistante. De plus
si on lâche une plaque de polystyrène on constate qu’elle
ne se déforme pas, en revanche elle oscille. Maintenant essayons de plier
cette plaque en deux et de lui donner un angle positif : lorsqu’on la
lâche la plaque rejoint le sol sans osciller. Cet angle appelé
Dièdre a donc un rôle stabilisateur, pour stabiliser latéralement
un appareil il est donc important de lui conférer des ailes avec un certain
angle.
Cependant comment est déterminer cet angle ? Nous avons pu remarquer que l’angle dièdre variait selon les avions : ce n’est donc pas une constante vraie pour tous les appareils, il varie du poids, de sa fonction : le dièdre est positif et grand pour les planeurs, alors qu’il est négatif pour les avions a réaction.
Tout d’abord il faut savoir que la portance d’une aile est directement
liée a la surface liée au sol de celle-ci (voir première
partie).
Pour voler, l’avion doit donc avoir un angle dièdre pour sa stabilité,
mais si cet angle est trop important la portance diminue. De plus si l’on
étudie le comportement d’un avion, on remarque qu’un planeur
est infiniment moins maniable qu’un avion de chasse : en effet lorsqu’un
planeur amorce un virage, son dièdre positif, par effet de portance tend
a le remettre droit (le rôle de stabilité du dièdre est
désormais expliqué), alors qu’un avion de chasse ayant un
dièdre négatif est beaucoup moins stable « naturellement
» (mais il es équipé d’une logistique informatique
importante pour résoudre des problèmes de stabilité latérales),
cependant il peut effectuer des figures (vrilles) car la force de portance ne
s’oppose pas a la rotation de l’avion mais l’aide davantage.
Rédigé par : Benoît Pallard et Thomas Fauvet